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Donald Trump continue de nommer des proches dans son administration. Après avoir désigné Charles Kushner, père de son gendre Jared, comme ambassadeur aux États-Unis, il a annoncé la nomination de Massad Boulos, père de son autre gendre, Michael Boulos, au poste de conseiller pour le Moyen-Orient.
Cette décision, annoncée le 1er décembre, a suscité des réactions mitigées. Massad Boulos, homme d’affaires américano-libanais, est décrit par Trump comme un « bon négociateur » et un « partisan inébranlable de la paix au Moyen-Orient ». Sa fortune, bâtie dans le secteur automobile au Nigeria, et son implication dans la campagne présidentielle de Trump l’ont rapproché du cercle présidentiel après le mariage de son fils avec Tiffany Trump en 2022.
La nomination de Boulos intervient dans un contexte géopolitique sensible. Le conflit israélo-palestinien persiste, et les États-Unis tentent de faciliter un cessez-le-feu. Boulos, qui a déjà exprimé son souhait d’une résolution rapide du conflit, apportera-t-il une nouvelle perspective à cette situation complexe ? Son expérience internationale et ses relations au sein de la communauté arabe seront certainement des atouts pour l’administration Trump.
Cependant, certains observateurs critiquent ce choix, le qualifiant de népotisme. La nomination de deux pères de gendres à des postes clés soulève des questions sur les critères de sélection et l’influence familiale au sein de l’administration. L’avenir nous dira si ces nominations seront bénéfiques pour la politique étrangère américaine.