Le nouveau spectacle « Ça, c’est Paris ! », diffusé sur France 2, nous plonge dans un univers où le charme des plumes et des paillettes peine à retrouver son éclat. Réalisé par Marc Fitoussi, connu pour sa contribution à « Dix pour cent », cette série s’inscrit dans un cadre bien parisien, mais se heurte à la désuétude de son sujet.
La série met en avant des célébrités telles que Monica Bellucci et Christian Louboutin, qui jouent des rôles d’antagonistes, entravant la renaissance d’un cabaret en danger. Le scénario tourne autour de Gaspard Berthille (interprété par Alex Lutz), héritier d’un cabaret en ruine, qui tente de relancer une revue pour sauver cet établissement emblématique.
Parmi les éléments intéressants, l’apparition de Line Renaud en tant qu’oiseau de malheur, suggérant que le cabaret appartient au passé. La série tente d’ancrer son récit dans la modernité, avec des personnages variés, allant d’une danseuse polonaise cachant sa vraie identité à une costumière cherchant refuge en banlieue.
Cependant, malgré ces intentions louables, la série semble figée dans le temps, manquant de l’énergie nécessaire pour captiver le public. Les intrigues secondaires, comme la séparation de la femme du patron ou les déboires d’une danseuse, semblent insuffisantes pour masquer l’atmosphère sombre qui règne sur le récit.
« Ça, c’est Paris ! » pourrait être perçu comme un hommage nostalgique à une époque révolue, mais il peine à convaincre, illustrant les défis du cabaret face à une réalité moderne où il est difficile de trouver sa place. Avec une bande sonore à la fois ironique et spirituelle, la série nous rappelle que, malgré ses efforts, le cabaret est en passe de devenir une légende du passé.