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Audrey Dana, actrice et réalisatrice française, a récemment fait des révélations bouleversantes sur son enfance lors d’une émission télévisée. Invitée sur le plateau d’”Un dimanche à la campagne”, elle s’est confiée à Frédéric Lopez sur une éducation loin d’être conventionnelle, qualifiée par elle-même de “chaotique”.
Ses parents, un père journaliste et joueur de cartes, et une mère américaine dirigeante d’une petite maison d’édition, se sont séparés alors qu’elle n’était âgée que de 9 ans. Elle décrit une mère désemparée par la perte de sa propre mère, abandonnant son travail et sombrant dans une situation financière précaire. Pour subvenir à leurs besoins, sa mère décide de devenir assistante maternelle, accueillant un nombre impressionnant d’enfants, plus d’une cinquantaine au total, durant l’adolescence d’Audrey.
Ces enfants, souvent issus de milieux défavorisés et marqués par des traumatismes, ont profondément impacté la vie d’Audrey. Elle décrit une maisonnée surpeuplée et tumultueuse, où les week-ends ressemblaient à des fêtes débridées rassemblant des dizaines de personnes. “J’avais toutes les drogues du monde sous mon toit”, confie-t-elle, ajoutant avoir expérimenté diverses substances dès l’âge de 12 ans, avec son premier joint, et 14 ans pour l’acide, en compagnie de sa mère et de sa sœur.
Audrey Dana évoque sans détour la mise en danger qu’elle a subie. Malgré la présence de nombreux enfants placés par la DDASS, il n’y avait aucun cadre, aucune structure pour encadrer cette situation. Elle décrit un sentiment de colère envers sa mère, tout en reconnaissant l’affection profonde qu’elle portait à son père, malgré son absence.
Pour échapper à ce chaos, Audrey a même été contrainte de fuguer à Orléans afin de préparer sereinement son baccalauréat, une situation dont sa mère ne s’est même pas rendue compte.
Aujourd’hui, Audrey Dana est une femme accomplie. Son témoignage poignant nous rappelle les conséquences néfastes de la pauvreté, de la négligence et du manque de soutien pour les enfants vulnérables.
