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La famille Mulliez, propriétaire de Decathlon, s’apprête à encaisser un milliard d’euros de dividendes en 2024. Cette annonce a déclenché une vague d’indignation parmi les syndicats, qui dénoncent une répartition injuste des bénéfices de l’entreprise. Le versement massif soulève des questions quant à la gestion des ressources de l’entreprise, surtout compte tenu du contexte économique actuel.
Selon les informations de 20 Minutes, ce milliard d’euros représente une distribution de réserves accumulées. Decathlon justifie cette décision en expliquant qu’elle s’inscrit dans une stratégie de gestion équilibrée et qu’elle permettra de financer de futurs investissements stratégiques. L’entreprise se veut rassurante en affirmant posséder une solide base financière.
Cependant, cette justification ne convainc pas les syndicats. La CFDT Decathlon se dit « sous le choc », tandis que la CFTC déplore sur les réseaux sociaux l’absence de financement pour des négociations concernant les seniors, la mutuelle, ou les négociations annuelles obligatoires. Ils considèrent le versement de dividendes comme une injustice flagrante, surtout au regard du plan social menaçant près de 2400 emplois chez Auchan, autre entreprise appartenant à la famille Mulliez. Le contraste entre les profits importants de la famille Mulliez et la précarité de certains employés suscite une vive controverse.
Cette affaire met en lumière les tensions entre la direction de Decathlon et ses employés, et soulève des interrogations sur la responsabilité sociale des entreprises.
L’opinion publique est divisée, certains défendent la liberté des actionnaires de percevoir des dividendes, tandis que d’autres dénoncent un manque de solidarité envers les employés et une gestion priorisant le profit au détriment du bien-être social.