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François Hollande, ancien président de la République, semble plus actif que jamais dans la sphère politique. Depuis sa réélection comme député de Corrèze, il a progressivement repris du terrain, tissant sa toile en vue de la présidentielle de 2027. Ses interventions, autrefois discrètes, se font désormais plus fréquentes et plus incisives.
Au sein du Parti Socialiste (PS), Hollande œuvre pour le prochain congrès. Des sources internes rapportent qu’il chercherait à évincer Olivier Faure de la direction du parti, une manœuvre interprétée par certains comme une étape vers une candidature à la présidentielle. Ses méthodes, parfois jugées peu orthodoxes, ont fait l’objet de critiques. Des conversations privées, révélées par la presse, montrent Hollande conseillant à des élus locaux de se présenter aux prochaines élections, une stratégie de consolidation de son influence.
L’ancien président a également réaffirmé son opposition à Jean-Luc Mélenchon, estimant que ce dernier n’atteindra pas le second tour de la présidentielle. Cette prise de position vise à se positionner comme un acteur majeur de la gauche et à affirmer sa légitimité à briguer la présidence.
Cependant, cette stratégie n’est pas sans susciter de vives réactions. Certains membres du PS, notamment parmi la jeune génération, expriment leur opposition au retour de Hollande, le voyant comme une figure du passé, symbole d’un certain échec politique. Le débat sur l’avenir de la gauche et le rôle de Hollande dans ce contexte est donc loin d’être clos.
