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Le député Modem Nicolas Turquois est au cœur d’une controverse suite à une altercation musclée survenue à l’Assemblée nationale le 28 novembre. L’incident, qui a nécessité l’intervention des huissiers, a éclaté lors d’un débat houleux sur l’abrogation de la réforme des retraites. M. Turquois, élu de la Vienne, a été impliqué dans une dispute avec des députés de gauche, notamment Mickaël Bouloux (PS) et Antoine Léaument (LFI).
Dans un communiqué publié le lendemain, M. Turquois a reconnu son implication mais a justifié son comportement par des provocations de la part de ses collègues. Il affirme que des proches ont subi des pressions de la part de sympathisants de gauche, ce qui l’aurait poussé à perdre son calme. Il a présenté ses excuses à M. Bouloux, mais a refusé de faire de même envers M. Léaument, arguant d’une insulte préalable.
L’incident a suscité une vive réaction au sein de l’Assemblée. Le président de séance, Xavier Breton, a annoncé qu’il proposera à la présidente Yaël Braun-Pivet de discuter de sanctions possibles lors de la prochaine réunion du bureau de l’Assemblée. La décision finale reste entre les mains de Mme Braun-Pivet, qui pourrait infliger un simple rappel à l’ordre ou une exclusion temporaire.
Des députés de gauche ont vivement critiqué l’absence de sanction immédiate, soulignant le double standard apparent. L’affaire Turquois met en lumière les tensions croissantes au sein de l’Assemblée, exacerbées par le débat sur la réforme des retraites et les accusations réciproques de provocations et d’intimidation.