ⓒ Le Soir
Cinq ans après le terrible incendie qui l’a ravagée, la cathédrale Notre-Dame de Paris a retrouvé son éclat. Le président Emmanuel Macron a effectué une dernière visite du chantier vendredi, se félicitant d’avoir tenu la promesse d’une réouverture en cinq ans, un défi qualifié d’«insensé» par beaucoup.
«C’est sublime», a déclaré le chef de l’État, émerveillé par la blancheur et la grandeur de la cathédrale restaurée. Il a souligné la beauté de la pierre blonde, nettoyée après des décennies de saleté. La réouverture officielle est prévue pour le week-end des 7 et 8 décembre, un événement que Macron souhaite transformer en une célébration nationale.
Plus de 1300 des 2000 personnes ayant participé aux travaux étaient présentes pour cette visite. Le coût total du chantier, financé exclusivement par des dons, s’élève à 700 millions d’euros. Macron a remercié les artisans, les mécènes et tous ceux qui ont contribué à la restauration de ce joyau architectural.
La visite présidentielle, retransmise en direct à la télévision, a permis de montrer l’ampleur des travaux. Du parvis à la charpente, en passant par la nef et la flèche reconstruite à l’identique, la visite a mis en lumière l’immense travail accompli. Macron a exprimé son admiration pour la reconstruction de la flèche, effondrée lors de l’incendie, un symbole fort de la renaissance de la cathédrale.
Malgré les succès de la restauration, la visite n’est pas dénuée de contexte politique. Macron, actuellement en difficulté, espère que la réouverture de Notre-Dame renforcera son image. L’événement est présenté comme une fierté nationale, au même titre que les Jeux olympiques réussis de l’été dernier. Il a invité de nombreux dirigeants étrangers, bien que la liste des participants ne soit pas encore définitive. Le Pape François, quant à lui, a préféré se rendre en Corse une semaine plus tard.