Le procès de Zohra, l’adolescente ayant accusé Samuel Paty de comportements inappropriés, a captivé l’attention du public et des médias. Le 26 novembre, la cour d’assises a entendu son témoignage, révélant un enchevêtrement de mensonges qui ont conduit à des conséquences tragiques. À seulement treize ans, Zohra a lancé de fausses accusations, entraînant son père, Brahim Chnina, à faire face à une peine de trente ans de réclusion criminelle. Lors de l’audience, Zohra, désormais âgée de 17 ans, est apparue au tribunal, visiblement affectée par la gravité de la situation. Elle a reconnu avoir menti pour échapper à une sanction scolaire et a exprimé des regrets sincères devant les parties civiles.
Zohra a décrit comment, après avoir été exclue d’un cours par M. Paty, elle a décidé de mentir pour détourner la colère de ses parents. Ce mensonge a pris une ampleur inattendue lorsqu’elle a été filmée par un journaliste, et plus tard, a confirmé ses accusations devant la police. Malgré son état de mal-être, elle a continué à prolonger le mensonge, pensant que quelqu’un interviendrait pour l’arrêter.
Les avocats des parties civiles ont interrogé Zohra sur ses incohérences et son comportement, la poussant à défendre son père tout en reconnaissant sa responsabilité dans cette affaire. “Aujourd’hui, si quelqu’un doit être condamné, c’est moi”, a-t-elle affirmé avec émotion. La cour a également examiné la relation de Zohra avec son père, où elle a nié que celui-ci impose sa religion à la famille.
La séance a pris une tournure dramatique lorsque Zohra a été submergée par l’angoisse, pleurant alors qu’elle réalisait l’impact de ses actions. Ce procès souligne les dangers des fausses accusations et l’importance de la responsabilité individuelle, surtout chez les jeunes. Les conséquences de ses mensonges résonnent bien au-delà de sa propre vie, affectant également ceux qui l’entourent.